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Grèce: en tête des sondages, le « non » recule

Près d’un Grec sur deux (46%) a l’intention de voter non dimanche au référendum sur les propositions des créanciers (UE, BCE, FMI), mais le pourcentage a chuté depuis la mise en place du contrôle bancaire, selon un sondage publié mercredi.

Le sondage Prorata pour le quotidien de gauche Ephimerida ton syndakton (gauche) a été réalisé entre dimanche et mardi, après que le gouvernement grec a annoncé un référendum dans la nuit de vendredi à samedi, auquel il appelle à voter non, puis un strict contrôle des capitaux dimanche soir.

Les personnes interrogées le plus récemment, c’est-à-dire depuis l’entrée en vigueur du contrôle, qui s’est traduit par la fermeture d’une semaine des banques, et l’imposition d’un plafond de 60 euros par jour et par personne pour les retraits bancaires, déclarent à 46% qu’elles voteront non, 37% oui et 17% sont indécises, indique ce sondage publié dans le quotidien grec.

Avant la fermeture des banques, c’est-à-dire durant la journée de dimanche, les partisans du non étaient 57%, ceux du oui, 30%, et les indécis 5%, selon le même institut et le même échantillon. Lundi, près de 13.000 personnes ont manifesté dans le centre d’Athènes pour soutenir le non et le gouvernement. Le lendemain, ils étaient près de 20.000 au même endroit pour défendre le oui et le maintien en Europe.

Le référendum de dimanche est crucial pour le sort du pays dans la zone euro et l’Union européenne, ont affirmé de nombreux dirigeants européens, incitant les Grecs à voter oui pour que le pays puisse continuer à bénéficier des prêts internationaux et éviter une sortie de l’euro.

Le sondage de l’institut Prorata a été réalisé par téléphone auprès de 1.200 personnes à travers le pays entre les dimanche le 28 et mardi 30 juin.

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