Masdar, la ville fantôme 100% écolo
Construite en 2008 pour la modique somme de 18 milliards d’euros, la ville de Masdar (source en arabe), aux Emirat Arabes Unis, est une ville entièrement écologique, en plein désert.
Masdar a été conçue pour être une ville à faible empreinte écologique : ses rues étroites et ombragées protègent de la chaleur écrasante, ses habitants se déplacent en véhicules électriques autoguidés limités à 20km/h et une centrale photovoltaïque de la taille de 285 terrains de football alimente la ville en électricité. L’eau, très rare en plein désert, provient de sources salées et a été adoucie.
La consommation de ses habitants en ressources est également contrôlée puisque des capteurs contrôlent l’allumage des lumières et l’ouverture des robinets de la ville.
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La cité aux aspects futuristes semble donc faire office de modèle en matière de combat contre le changement climatique. Pourtant, et là est le problème, les structures, censées abriter pas moins de 50.000 habitants n’en compte, en réalité, que…500. Il ne s’agit pas d’un manque de places ou d’un problème de conception des bâtiments, mais la ville n’attirerait en réalité qu’une poignée d’étudiants qui voient en ce projet une solution pour l’avenir.
La raison expliquant ce manque d’intérêt flagrant serait principalement la situation géographique de Masdar. La ville de 18 milliards de dollars serait en effet très mal située et peu facile d’accès. Même s’il s’agit un échec, la ville voisine, Abou Dhabi, s’est inspirée des concepts de réduction de l’empreinte écologique pour la création de ses nouveaux bâtiments.
L.V.
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