PARIS, FRANCE - JANUARY 23: (EDITORIAL USE ONLY - For Non-Editorial use please seek approval from Fashion House) Ibrahim Maalouf performs during the Stéphane Rolland Haute Couture Spring/Summer 2024 show at Salle Pleyel as part of Paris Fashion Week on January 23, 2024 in Paris, France. (Photo by Richard Bord/Getty Images)

Droit de réponse d’Ibrahim Maalouf

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Droit de réponse de l’artiste Ibrahim Maalouf suite à la publication, sur Levif.be, d’une carte blanche.

La carte blanche publiée sous le titre « Si Ibrahim Maalouf reste programmé, nous boycotterons le festival LaSemo » comporte de très nombreuses allégations fausses, mensongères et attentatoires à mon honneur et à ma considération. Il est dans ces conditions, indispensable pour la parfaite information de vos lecteurs, que la vérité des faits soit rétablie.

En premier lieu et dans le chapeau de cet article il est indiqué que j’ai été accusé d’agression sexuelle en 2016, sans que soit alors immédiatement précisé que j’ai été complétement et définitivement innocenté de cette accusation en juillet 2020 par la Cour d’appel de Paris, décision de relaxe que ni l’accusatrice, ni sa famille, ni leur avocat, ni le procureur n’ont contesté.  

En deuxième lieu il est absolument faux et diffamatoire d’écrire que le jugement aurait «mis en lumière une relation inappropriée » entre l’accusatrice et moi, que je l’aurais « draguée », que j’aurais reconnu un baiser ou qu’il y aurait eu des échanges de « messages évoquant des nudes ».

La réalité, établie devant des juges et non pas sur les réseaux sociaux ou dans un journal mal renseigné, est toute autre :  il a été démontré lors du procès, (auquel le ou les auteurs de cette carte blanche et leurs soutiens n’ont pas assisté), que les accusations portées contre moi étaient fausses et que la jeune femme avait menti. 

Vos lecteurs et signataires doivent en effet savoir que je n’ai jamais reconnu avoir embrassé cette jeune femme, et pour cause, c’est faux. Je rappelle ici que le quotidien et le journaliste qui avaient publié ces fausses informations selon lesquelles j’aurais « reconnu » un baiser ou des échanges de sms à caractère sexuel qui, eux non plus n’ont jamais existé, ont été lourdement et définitivement condamnés pour diffamation en janvier 2021 par le tribunal judiciaire de Paris.

Dans mon affaire il n’y a pas eu de « parole contre parole », je n’ai pas été innocenté « faute de preuves » ou au « bénéfice du doute » (comme certains le prétendent, parfois même dans des journaux respectables mais dramatiquement mal renseignés), mais parce que j’ai rapporté devant les juges de la Cour d’Appel de Paris les preuves précises et concrètes de mon innocence, les preuves précises et concrètes qu’il n’y a jamais eu aucun message déplacé de ma part et que je n’ai jamais demandé de « nudes »,  les preuves précises et concrètes que je n’ai  jamais « dragué » cette jeune femme, d’aucune manière, ou encore les preuves précises et concrètes que les « attouchements » dénoncés étaient faux et matériellement impossibles, ne serait-ce que, déjà,  parce que je ne me suis jamais retrouvé seul avec elle, pas une seule minute, là aussi preuves et témoignages à l’appuis. Ce dont je parle ici ce sont des faits précis, renseignés, non pas des suppositions ou fausses informations relayées par une certaine presse.

Je n’ai donc pas à émettre de « regrets » car je n’ai strictement rien fait de répréhensible. J’ai seulement et immédiatement repoussé les avances de celle qui m’a ensuite accusé, pour ensuite et de façon trés claire me tenir à distance d’elle et lui demander enfin de cesser de m’écrire.

En troisième lieu, il est indiqué dans cet article que les réactions contre ma présence à La Semo seraient massives. Erreur de nouveau. Vous préciserez ainsi à vos lecteurs que j’ai pris contact avec le collectif qui avait rédigé la pétition à l’origine de la demande de ma déprogrammation, afin de leur exposer les faits, les vrais. Ils ont retiré leur pétition. Ce qui est tout à leur honneur.

La Semo a raison de me soutenir et je rassure tous ceux qui m’aiment et me suivent : je serai bien là pour remettre de l’ordre dans tout ça et faire la fête en musique !

En conclusion, je suis estomaqué que tant de contre-vérités puissent être écrites ou soutenues par des personnes qui non seulement ne connaissent pas le sujet mais ne cherchent pas à s’y intéresser. La preuve: aucun des auteurs ou soutiens de cet article ne m’a contacté pour recueillir ma position. La vérité n’intéresse que ceux qui se posent les bonnes questions. Les autres ont pour moteur la polémique, pensant servir une cause juste à laquelle en réalité ils nuisent par la diffusion de fausses informations. 

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