Les sept bienfaits de la lecture
En bord de plage ou au coin du feu, il y a toujours un bon moment pour livre un livre. Et pour vous encourager à commencer ou à continuer, voici les grands bienfaits de la lecture.
La plupart du temps, après une longue journée, le réflexe premier est de saisir la télécommande ou son téléphone. Pendant ce temps, nos livres décorent sagement la bibliothèque. Voici sept bienfaits de la lecture ou sept raisons de troquer son smartphone contre un bon bouquin.
1. La lecture augmente les connaissances
En plus d’être un plaisir (son bienfait principal), la lecture est une « source d’amélioration des connaissances générales« , expose Marie Van Reybroeck, professeure à la faculté de psychologie et des sciences de l’éducation à l’UCLouvain. Concrètement, le lecteur va être confronté à des dates, des lieux, des événements historiques racontés qui viennent alimenter sa culture générale.
Au-delà des faits, il y a les mots. « En lisant, on va être face à de nouveaux mots. On va supposer leur signification et à force des les rencontrer, on va en assimiler la signification« , développe Marie Van Reybroeck.
2. La lecture développe l’orthographe
« Quand on rencontre un nouveau mot, on le déchiffre. A force de le lire (que ce soit un roman ou de la littérature scientifique), on va l’inscrire en mémoire grâce à une représentation orthographique. C’est cette représentation qui nous permet d’écrire (correctement) ce mot par la suite », explique la professeure Van Reybroeck.
Cet exercice mental que constitue la représentation orthographique a d’autres avantages. En effet, plus on lit un nouveau mot, plus on le lira rapidement. « Et c’est grâce à une lecture rapide que l’on peut faire plus de traitements de compréhension« , complète-t-elle. Cela veut dire que le cerveau va pouvoir jongler entre plusieurs informations en même temps : comprendre le mot, se rappeler l’histoire du personnage mentionné dans un livre qui contient une dizaine de protagonistes (voire plus)…
C’est pour cette raison qu’il est important de beaucoup lire.
3. La littérature améliore l’intelligence émotionnelle
Une étude parue dans Science révèle que la lecture de chefs d’oeuvres littéraires (donc pas de fiction populaire) augmente la capacité à reconnaître les émotions des autres : la littérature supérieure force à utiliser sa propre interprétation pour mieux comprendre les personnages complexes. Les lecteurs feraient appel à ces compétences dans leur vie quotidienne.
4. La lecture augmente les capacités d’empathie
Selon une étude néerlandaise révélée par le magazine PLOS ONE, les personnes qui se laissent vraiment entraîner par la fiction font preuve de plus d’empathie (un bel avantage pour les relations sociales). Les lecteurs qui ne laissent pas emporter ne montrent pas plus d’empathie. Cela vaut également pour les lecteurs qui ne lisent pas de fiction.
5. La lecture prévient le stress
Parmi les bienfaits de la lecture, il y a son effet sur le stress. D’après une étude réalisée par l’université britannique de Sussex, la lecture constitue la façon la plus efficace pour lutter contre le stress. L’effet calmant est presque immédiat : les participants n’ont eu besoin que de six minutes pour s’apaiser une fois qu’ils avaient un livre en main. Lire relaxe autant qu’un bon massage ou une tisane : la tension musculaire et le rythme cardiaque se calment. De plus, lorsque nous lisons, notre cerveau n’a pas d’autre choix que de se concentrer sur le texte qui défile. Résultat : pas de pensées intrusives, l’anxiété est mise de côté. A force, vous pourriez même observer une amélioration de votre humeur.
La lecture est également un bon élément à intégrer dans sa routine avant de se coucher. Apaisant l’esprit, elle a l’avantage de favoriser également l’endormissement. Un combo gagnant.
6. La littérature maintient le cerveau en forme
Selon une étude parue dans la revue Neurology, lire toute une vie aiderait à maintenir le cerveau en forme. De la même façon que l’on fait du sport pour faire travailler notre système cardio-vasculaire, il faut lire pour entretenir notre cerveau.
Des 294 participants décédés en moyenne à l’âge de 89 ans, les personnes qui exerçaient des activités « mentales » telles que la lecture souffraient moins de problèmes de mémoire que celles qui ne le faisaient pas. Les personnes qui pratiquaient ce genre d’occupations à un âge plus avancé présentaient moins de 32% de risques de déchéance mentale que leurs congénères avec une activité mentale moyenne. Les personnes qui pratiquaient peu ou pas d’activité mentale subissaient une déchéance dont la rapidité augmentait de 48% par rapport au groupe d’une activité mentale moyenne.
7. La lecture diminue les risques d’Alzheimer
En 2011, la revue Proceedings of the National Academy of Sciences a publié les résultats d’une enquête révélant que les adultes pratiquant un loisir où le cerveau joue un rôle important, tel que la lecture et les mots croisés, présentent moins de risques de développer la maladie d’Alzheimer même si les chercheurs ont admis qu’il ne s’agissait pas d’une relation de cause à effet, mais d’une association. « Les résultats pourraient signifier que l’inactivité est un facteur à risque pour la maladie ou que l’inactivité reflète les effets subcliniques très avancés de la maladie ou les deux » écrivaient les scientifiques.
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