Le nouveau QG de l’Otan pourrait coûter un milliard d’euros
Le coût total de la construction du nouveau siège de l’Otan à Bruxelles pourrait finir par avoisiner le milliard d’euros, estime l’Alliance atlantique, dont l’ancien secrétaire général, Anders Fogh Rasmussen, avait exprimé sa préoccupation face à une demande de rallonge financière et de délai supplémentaire formulée par le consortium belgo-néerlandais BAM Alliance, chargé du gros oeuvre.
Voici la répartition de ces coûts, sur la base d’informations fournies par l’Otan et obtenues par l’agence BELGA. A ce jour, les contrats suivants ont été passés, avec mention de l’adjudicataire et du coût:
- la démolition des anciens bâtiments de l’ancien quartier Roi Albert 1er (QRA), face au siège actuel, de l’autre côté du boulevard Léopold III: De Meuter/Interbuild/CEI-De Meyer (dix millions d’euros);
- l’architecture, la gestion de la conception et de la qualité du projet: SOM/ASSAR (115 millions);
- la construction du gros oeuvre: BAM Alliance (456 millions, dont 20 millions pris en charge par la Belgique), mais le consortium obtenu à deux reprises une « rallonge » (au total 23,4 millions d’euros) et des délais supplémentaires (huit mois et demi, selon la Cour des Comptes).
- les systèmes de sécurité électroniques: Siemens/Putman (17 millions);
- l’infrastructure audiovisuelle: Televic (26 millions);
- l’infrastructure de réseau actif: Lockheed Martin (62 millions);
- D’autres marchés doivent encore être adjugés en 2015, pour un montant estimé à 126 millions d’euros. Il s’agit de: – l’infrastructure réseau active (TIC) (62 millions); – le mobilier (64 millions).
Ce qui donne un coût estimatif total de la construction estimé à 750 millions d’euros. Des coûts supplémentaires sont toutefois à prévoir, reconnaît l’Otan sur son site internet, pour des postes tels que: la gouvernance de l’Otan et transition, la révision annuelle, les imprévus et la sécurité de construction. Les pays ont strictement limité le plafond global du projet à un milliard d’euros. L’ensemble des coûts sont pris en charge par l’ensemble des 28 pays membres.
Les travaux devaient se terminer à la mi-2016 mais ont pris du retard.