« Le meurtrier de Dian Fossey ne voulait pas la tuer »
Le meurtrier de la célèbre primatologue Dian Fossey, décédée en décembre 1985, « n’avait pas pour but de l’assassiner mais de récupérer quelque chose » dans la cabine de sa station de recherches de Karisoke au coeur du Parc national des Volcans au Rwanda, a indiqué jeudi Bernard De Wetter, auteur du livre « Retour au Rwanda. 20 ans après, au pays des Gorilles des Montagnes ». Dans cet ouvrage, Bernard De Wetter réfute totalement la thèse, relayée par le film « Gorilles dans la brume », selon laquelle Dian Fossey aurait été assassinée par des braconniers.
Pour le responsable du projet « Gorilles des Montagnes » du parc national rwandais, ce meurtre est « un vol qui s’est mal terminé. Elle a fait connaître au monde le sort terrible réservé aux gorilles dans les années 70. Mais lorsqu’elle a été tuée, elle était alors paranoïaque, déprimée, recluse dans son monde et on ne braconnait plus les gorilles depuis plusieurs années. Le meurtrier connaissait les lieux et n’est pas venu armé mais s’est servi de son arme à elle pour la frapper », souligne le Bruxellois.
Bernard De Wetter évoque trois objets que l’individu aurait pu vouloir récupérer: la liste collectée par Dian Fossey d’une soixantaine de personnes liées à un réseau de braconnage, l’amulette d’un braconnier notoire ou les notes de terrain d’un étudiant. Le livre traite également du travail de patrouille, des braconniers, des animaux et du Rwanda avant et après le génocide.
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