« La crise grecque est pire que la Grande Dépression aux États-Unis » (cartes et graphiques)
Le site internet Vox a compilé une dizaine de cartes et de graphiques pour faire comprendre la spécificité de la crise grecque. Pour les journalistes américains, la crise que vivent les Grecs aujourd’hui est pire que la Grande Dépression des années 30.
La dette équivaut à 172 % du PIB
Il s’agit de la dette la plus élevée de la zone euro. « Le plus grave est que plus personne ne fait confiance à l’économie grecque aujourd’hui et ne veut prêter de l’argent au pays à des taux raisonnables », s’inquiète Vox. La Grèce n’est donc plus capable de rembourser ses créanciers.
Le taux de chômage le plus important de l’Union européenne
Le taux de chômage en Grèce dépasse aujourd’hui les 25 %, ce qui est plus qu’aux États-Unis durant la Grande Dépression, souligne Vox. La crise grecque est avant tout une crise humaine.
La récession y est pire que durant la Grande Dépression
Selon Desmond Lachman de l’American Enterprise Institute, la Grèce connait depuis six ans une crise économique comparable à celle vécue par les Américains dans les années 30. Son économie a reculé d’environ 25 %, son taux de chômage a dépassé les 25 %, et son taux de chômage des jeunes a augmenté à plus de 50 %
En d’autres termes, « la crise de la dette a détruit l’économie de la Grèce, qui à son tour a détruit la capacité de la Grèce à rembourser ses créanciers ou à donner du travail à ses habitants, qui à son tour contraint la Grèce à mendier de l’aide auprès de la zone euro et du FMI. Et les mesures d’austérité imposées par ces derniers ont encore détruit davantage l’économie grecque », commente Vox.
La crise ne frappe pas seulement les chômeurs
Ce tableau des revenus montre que peu importe la source de revenus (représentées chacune par une couleur), elles ont toutes diminué drastiquement depuis le début de la crise. Aucun groupe économique n’a été épargné par la crise.
Les Grecs fuient la Grèce
Ce tableau montre un pan méconnu de la crise : la population émigre. On peut supposer que ce sont les personnes qui possèdent le plus de ressources et qui sont les plus productives économiquement qui sont parties en premier. Il est en effet plus facile de s’établir dans un autre pays lorsque l’on a un diplôme et quelques économies. Une épine de plus dans le pied grec.
Documentaire : La Grande Dépression (Arte)
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