« Cessez de pleurer sur Megaupload »

Auteur de science-fiction, Ayerdhal n’a pas sa langue en poche. Connu comme l’homme en colère de la SF française, il ne pleurera pas sur le sort de Megaupload, cette  » entreprise tout ce qu’il y a de plus capitaliste « .

De son vrai nom Marc Soulier, Ayerdhal s’est fendu d’un billet sur sa page Facebook dans lequel il dénonce la fortune engrangée par Megaupload sur le dos des auteurs qui n’ont perçu aucun droit « alors que certains fournisseurs de fichiers ont été rémunérés pour leurs copies pirates ».

 » Je suis auteur et je vis de ma plume, explique l’homme dans son billet. C’est ma seule source de revenus depuis 25 ans. Je défends l’accès illimité à la culture. À ce titre, je suis favorable à la copie et à la diffusion gratuite et bénévole de mes ouvrages pour permettre à chacun – et particulièrement à ceux qui n’ont pas les moyens de les acquérir – de les lire. Gratuite ET bénévole, c’est la seule forme de ce qu’il est convenu d’appeler ‘piratage’ que je puisse accepter et moralement défendre ».

Dans le cas de Megaupload, Ayerdhal estime que les publicités et les abonnements Premium ont permis à l’entreprise d’engranger une véritable fortune sur le dos des auteurs, en rémunérant parfois grassement les utilisateurs qui fournissaient des copies pirates. S’estimant le « dindon d’une farce pseudo-pirate qui n’a pour vocation que d’enrichir les tenants d’un marché noir de plus en plus juteux », Ayerdhal ne comprend pas comment il est possible de s’émouvoir de la fermeture Megaupload qui attirait, tout de même, plus de 100 millions d’internautes par mois, dont un bon nombre pour des opérations tout à fait légales.

Levif.be

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire