Train : une nouvelle jonction nord-midi ?
Une étude sur les possibilités d’élargissement de la jonction nord-midi à Bruxelles estime qu’un tunnel sous la capitale coûterait 5.2 milliards. C’est pourtant cette option qui a la préférence d’Infrabel, le gestionnaire du réseau ferroviaire.
Le conseil d’administration d’Infrabel, le gestionnaire du réseau ferroviaire, a fait réaliser une étude sur les possibilités d’élargissement de la jonction nord-midi à Bruxelles. Elle accorde la préférence à un long tunnel sous la capitale dont le coût est estimé à 5,2 milliards d’euros, rapporte mardi De Morgen.
De son côté, L’Echo précise que l’enveloppe disponible au fédéral pour le plan d’investissement du groupe SNCB s’élève à 21 milliards d’euros pour la période 2013-2025.
La jonction nord-midi est la pierre angulaire du réseau ferroviaire belge et aussi son talon d’Achille. Les six voies disponibles sur cette jonction sont saturées. Le moindre incident qui s’y passe a donc immédiatement des répercussions sur le service ferroviaire.
« Le plan arrivera sous peu sur le bureau du ministre compétent Paul Magnette. Il reviendra au gouvernement de prendre une décision », explique un porte-parole d’Infrabel au Morgen. Le journal évoque trois solutions possibles: un long tunnel composé de six tunnels indépendants, de plus ou moins Schaerbeek à Forest (5,2 milliards d’euros), une extension du nombre de voies, de six à 10, à hauteur de Bruxelles-Central (3,6 milliards d’euros) et une extension, localisée, avec deux nouveaux tunnels (3,8 milliards d’euros).
Contacté par l’agence Belga, le porte-parole d’Infrabel a confirmé l’existence de trois options, soulignant qu’Infrabel n’a pas de préférence et que c’est au ministre compétent et au gouvernement qu’il revient in fine de trancher.
De son côté, le journal L’Echo précise que l’enveloppe disponible au fédéral pour le plan d’investissement du groupe SNCB s’élève à 21 milliards d’euros pour la période 2013-2025. Selon le journal économique, les trois sociétés du groupe SNCB (Holding, SNCB, Infrabel), incapables de s’entendre sur l’élaboration de ce plan d’investissement 2013-2025, sont désormais mises sous pression par le ministre Magnette qui leur a envoyé un courrier la semaine dernière leur demandant de lui rendre le résultat de leurs arbitrages pour la mi-avril.
Avec Belga
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