Thalys wallon : Mons deux fois snobée ?
Depuis le printemps 2015, la ligne à grande vitesse reliant Liège à Paris, via Namur, Charleroi et Mons, est « suspendue », en raison d’arguments techniques – l’incompatibilité de systèmes de sécurité – qui n’ont pourtant pas privé Anvers, dont la situation est similaire, de ses TGV.
Deux ans et demi plus tard, la suspension prend des allures d’éternité. Interrogé par le Montois Nicolas Martin (PS), le nouveau ministre-président wallon Willy Borsus (MR) prône un renforcement de la ligne classique, » certes plus lente, mais moins coûteuse « , reliant Namur, via Charleroi et Maubeuge, à Paris.
» Une régression totale ! » s’énerve Nicolas Martin, que le ministre-président wallon a aimablement renvoyé à son ministre de la Mobilité, le Dourois Carlo Di Antonio (CDH), pour » porter ces demandes au comité exécutif des ministres de la Mobilité « . Rappellons qu’en février 2015, l’humaniste jugeait durement cette suspension, même temporaire : » La fin du Thalys wallon à Namur, Charleroi et Mons… ou toute la faiblesse du MR au gouvernement fédéral. Ils ont été incapables de défendre le seul train qui ouvrait la Wallonie sur l’Europe. C’est désolant ! » disait-il à nos confrères de SudPresse.
Le groupe socialiste déposera à la fin du mois une proposition de motion pour inviter le gouvernement wallon à suspendre la suspension.
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