Rififi au Magritte du Lobby
Seule récompense octroyée par les votes du public, le Magritte du Premier film a fait l’objet d’un combat intense cette année. « Marbie », le film perdant, conteste la décision, a fait saisir la base de données des votes et attaque les Magritte. Dont le processus du vote évoque plus l’amateurisme que la fraude organisée.
Le 7 février dernier, quand le producteur André Logie monte sur scène pour recevoir le Magritte du Premier film pour « Je te survivrai », nul doute que Dominique Dubuisson, producteur de « Marbie, star de Couillu les 2 Eglises » s’enfonce dans son siège.
Le Magritte du Premier film (et non du meilleur premier film, différence de taille) est une récompense à part au sein de l’Académie André Delvaux. Il est élu au suffrage par e-mail, sur le site de l’académie. Chaque premier film belge francophone fait automatiquement partie des candidats. N’importe qui peut voter et le public peut être mobilisé à coup de SMS, de relance à travers les réseaux sociaux voire de mails invasifs. Les votants ne sont en aucun cas obligés d’avoir vu le film (« Je te survivrai » a fait plus de votes que d’entrées). Cette récompense n’a plus grand chose à voir avec le cinéma.
De l’aveu même de Patrick Quinet, Président de l’Académie André Delvaux, cela vire au Magritte du Lobby.
A ce petit jeu, l’année 2015 a été un grand cru. Il y eut plus de 7000 votes enregistrés, soit plus de deux fois qu’en 2013. C’est d’autant plus remarquable qu’il y a deux ans, trois films affichaient des succès nationaux (10 000 entrées) alors qu’en 2015, aucun film en course n’a dépassé une audience confidentielle (environ 1000 entrées). Aucun à l’exception de…Marbie. Ce film ovni a été financé de manière originale, en crowdfunding, avec une énergie qui suscite l’admiration. Via un système de prévente, Marbie peut revendiquer 8400 entrées fin 2014.
Et pour remporter le Magritte du Premier film, Dominique Dubuisson avait même organisé à Charleroi une nouvelle sortie du film du deux au 11 décembre, à raison de deux séances par jour.
Pourtant, le Magritte échappera à Marbie.
Huissiers en scène
Après la proclamation du résultat, le producteur de « Marbie » s’est montré beau joueur. Bravo à « Je te survivrai ». Mais c’est la version officielle. En coulisses, il ne s’en remet pas. Jeudi 19 février, il débarque avec huissier mandaté pour saisir la base de données des votes du premier Magritte, logée chez le webmaster Pascal Le Brun, à Binche. Dominique Dubuisson (qui n’a pas souhaité s’exprimer) soupçonne l’Académie André Delvaux d’avoir fraudé les résultats pour favoriser « Je te survivrai » produit par André Logie, frère de Philippe Logie, co-organisateur des Magritte. Dans son argumentaire qui justifie la saisie s’entremêlent approximations (Philippe Logie devient directeur de Be TV, il est en fait directeur des acquisitions, 3000 adresses IP se transforment en 6 à 9000 votes potentiels) et contre-vérités (sous la plume du producteur de Marbie, les Magritte sont « attribués par un jury sélectionné par l’Académie André Delvaux », ce qui est faux).
Restent tout de même quelques faits interpellants (tous ne sont pas repris dans l’agumentaire de Marbie).
D’abord, deux bugs sur le site qui collectait les votes ont été identifiés les 15 et 25 janvier. Cela peut arriver mais ne fait pas très sérieux pour une institution comme les Magritte.
Ensuite, un site « bien informé » annonce début février que « Marbie, star de Couillu les 2 Églises peut avoir le sourire, elle aura réussi tous ses paris jusqu’à obtenir le 7 février 2015 le prix du meilleur premier film (sic) aux Magritte du Cinéma Belge. » Renseignements pris auprès du blogueur, il a relayé une rumeur et supprimé depuis son article. Une attitude éditoriale un peu légère. Certes, Philippe Pierquin, rédacteur de CineVox, faisait de son côté le point fin décembre et voyait également Marbie émerger. La mobilisation populaire autour du film carolo permettait tous les espoirs. Mais ces avis tenaient avant tout du pronostic, pas de la fuite de résultat. Enfin, le lien de parenté entre les frère Logie suscite inévitablement la suspicion. Le producteur de « Je te survivrai » nous a fermement démenti la moindre éventualité de tout contact ou de collusion avec son frère à ce sujet. Le 22 janvier, rappelle-t-il, il a lui-même envoyé un courriel à l’Académie André Delvaux pour questionner la pertinence du système de choix du Magritte du Premier film, suggérant qu’il était temps de « trouver une nouvelle manière plus saine, plus liée à la qualité du film lui-même ».
Enfin, dans sa requête, Marbie avance également ses adhérents Facebook et spectateurs pour asseoir la certitude de sa victoire, mais la base de données des Magritte (que nous avons pu consulter en version papier) confirme le succès de « Je te survivrai ».
Que conclure ? Le fait le plus interpellant, celui qui raconte le plus l’organisation des Magritte de l’intérieur, est la prolongation du vote du public du 15 au 25 janvier 2015.
On change les règles
La course du Magritte du Premier film est à peine lancée le 15 novembre que les règles changent.
La clotûre des votes du public est repoussée de dix jours. La décision est prise dès le 27 novembre, comme l’atteste un mail interne de l’équipe de coordination des Magritte. Pourtant, cette information ne sera communiquée au public que le vendredi 19 décembre 2014 en fin de journée, la veille d’un week-end qui débouche sur les vacances de fin d’année.
Pourquoi ce délai ? Le stress des strass. Surcharge de travail dans une organisation bénévole dont les parties prenantes sont déjà bien occupées par d’autres fonctions. L’annonce du report est plutôt discrète : une publication sur Facebook dont le sujet n’est pas la prolongation de la période des votes. Les producteurs et/ou réalisateurs des films en lice ne sont pas tenus au courant de cette modification. Elle n’est pourtant pas anodine. Dix jours sont suffisants pour modifier l’issue du scrutin. « Les films en lice nous suivaient de très près, assure-t-on aux Magritte. Impossible qu’ils passent à côté de l’information ».
La décision de prolonger le concours ne fait l’objet ni d’une réunion, ni d’un procès verbal. C’est l’équipe de production de Be TV (pour qui la date de fermeture des votes a des implications pratiques très concrètes) qui a donné son feu vert.
Quelle est l’explication de cette prolongation ?
Dans un premier temps, l’Académie dit avoir été informée « de projections de films en lice pour cette édition dans plusieurs centres culturels appartenant à la Quadrature du Cercle programmées après la date du 15 janvier« . La Quadrature du Cercle est une organisation de la Communauté Wallonie-Bruxelles qui encourage la diffusion des premiers films par le biais des centres culturels.
Les projections organisées par la Quadrature du Cercle sont pour le moins éparses et disparates : seules huit projections sont prévues, concernant quatre films. Après le 15 janvier 2015, les « plusieurs » projections sont au nombre de deux. Elles concernent les films « Yam Dam » et « Je te survivrai ». Pour le premier, la projection était prévue depuis novembre 2013. Le second, quant à lui, était programmé depuis au moins le 17 novembre. Lancer un concours le 15 novembre, s’informer des diffusions d’un partenaire le 20 novembre pour modifier un concours le 27 et prévenir tout le monde le 19 décembre, est-ce crédible ? A en croire les dires des organisateurs du Magritte, oui.
Rush final
Cette prolongation aura des conséquences.
A partir du 15 janvier, la production de « Je te survivrai » multiplie les communications sur Facebook. Philippe Pierquin, rédacteur à CineVox, évoque « un ramdam qui se déchaine assez tard. On peut l’expliquer par les projections planifiées du film ».
Dans cette période (le 13 janvier), André Logie envoie un courriel aux intervenants du film. Il y mentionne que « notre plus gros concurrent est « Marbie, star de Couillu les 2 Églises. ».. alors ça ce serait quand même cruel de se faire battre par ce film (ayant été financé en crowdfunding, il dispose d’une grosse base de « fans ») qui est tout sauf un film de cinéma… (…) Alors j’ai fait un petit calcul, si chacun d’entre vous (soit les 50 qui ont travaillé sur le film) pouvait déjà évidemment voter mais en plus transmettre ce petit mail (pour faire une sorte « d’avion ») à 10 personnes de confiance qui elles vont voter, on pourra faire triompher le film… »
Outre l’élégance du message vis-à-vis d’un film concurrent (en entretien, André Logie a précisé qu’il trouvait « Marbie moins bon » que Je te survivrai, et qu’il ne trouvait pas la victoire de son film « usurpée ») deux propos interpellent. D’abord, l’expéditeur sait que son « plus gros concurrent » est Marbie. Sans doute peut-il le déduire de son crowdfunding, mais le mail ne laisse planer aucun doute sur ce fait. Ensuite, il sait par « un petit calcul » que 500 votes suffiraient à gagner. Or, c’est le cas. Au 15 janvier, Marbie est nettement devant et sans une importante mobilisation, « Je te survivrai » ne peut pas gagner. D’où viennent ces informations ?
« On n’a pas fait de calcul véritable par rapport au nombre de votes à récolter, explique André Logie. Et on a jamais su où en était les résultats. J’ai regardé les six autres premiers films durant les vacances de Noël et j’ai pensé qu’on avait une chance de l’emporter, c’est pour cela qu’on a lancé la communication avec un temps de retard. On a joué, dans un mail, le principe de la chaîne de solidarité, sur une idée du réalisateur. On avait décidé d’attendre la conférence de presse des Magritte le 7 pour lancer la campagne de communication, sachant qu’il faut toujours mettre toute l’énergie avant la date de clôture, c’est plus efficace, comme pour la sortie d’un film. Et en plus, nous avons eu deux nominations aux Magritte, ce qui nous confortait dans l’appréciation du film par les professionnels. Or, ce jour là, le 7, il y a eu l’attentat à Charlie Hebdo. Ma société de production, Panache Productions, a co-produit le documentaire « Caricaturistes – Fantassins de la démocratie ». Je ne me sentais pas de lancer une chaîne de mails pour un appel au vote le jour de ce drame. On a attendu une semaine, d’où la promotion tardive. »
Le calcul évoqué dans le mail était toutefois le bon : alors que Marbie était largement en tête le 15 janvier, « Je te survivrai » récolte un nombre remarquable de votes (André Logie invoque la chaîne de mails, son carnet d’adresses et les projections pour expliquer ce bond) et double « Marbie » sur les 100 derniers mètres. Sylvestre Sbille, réalisateur de Je te survivrai, détaille un peu plus la tactique qu’il a déployée personnellement : recours aux conseils de connaissances actives dans la publicité, envoi de mails ciblés à des amis, des parents, relais de personnalités (Myriam Leroy, présente dans le film), de festivals ayant projeté le film, ou encore de la ville de Gembloux ou de la pharmacie de son village ! Une énergie importante déployée parce que le Magritte du premier film peut, selon Sbille, être un excellent argument à l’étranger pour parvenir à produire d’autres projets.
Ainsi, de nos observations, la base de données n’a pas été modifiée. Seule hypothèse possible mais invérifiable : qu’une information ait été transmise sur les chiffres intermédiaires, justifiant le réveil tardif et le rush final de « Je te survivrai ».
« Si André Logie était aussi puissant au point de magouiller les Magritte, il n’aurait pas été débouté de quasi tous les financements publics pour la production de ce film, assure Patrick Quinet. Il n’a pas obtenu non plus l’aide à la finition de la Fédération Wallonie Bruxelles pour son film ! Je n’ai pas été étonné de le retrouver au coude à coude avec Marbie parce qu’ils ont la même qualité : l’acharnement ».
Face à la mesure « agressive » du producteur de Marbie (une requête unilatérale en justice), l’Académie André Delvaux va réagir et à tout le moins déclencher une procédure contradictoire voire demander dommages et intérêts pour action téméraire et vexatoire.
Cette affaire laissera donc des traces. Et les Magritte, nous assure-t-on, en tireront les leçons. Un huissier validera les votes de l’ensemble du palmarès. Et le système de scrutin pour le Magritte du premier film va être modifié.
Il y a de quoi. L’organisation elle-même ne semble pas prendre tout à fait au sérieux le système de scrutin de ce prix du public. Il était très facile de gagner. Il aurait suffi de générer des centaines de boîtes électroniques, car seules les adresses mail étaient comptabilisées, et non les adresses IP (c’est-à-dire les adresses des machines – ordinateurs, smartphones – des votants).
Ajoutons à cela les rares projections de la Quadrature, le règlement changé en cours de route, l’opacité des résultats, le manque d’ informations pour les réalisateurs des films en lice, les bugs informatiques, l’absence de tiers indépendant pour vérifier le vote, l’organisation de ce Magritte du Premier film tient plus d’une loterie lors d’un souper spaghetti à Gouy-lez-Piéton que d’une récompense lors d’un événement qui se veut être la vitrine du cinéma belge.
De l’aveu de tous les protagonistes de cette affaire, y compris de l’Académie André Delvaux, le constat est clair : il faut modifier de manière radicale le processus d’attribution. Ou le rebaptiser Magritte du Lobby.
« Un Magritte, c’est quelque chose »
Ce vendredi 27 février, Sylvestre Sbille, réalisateur de « Je te survivrai », a contacté le Vif/L’Express, nous indiquant que l’article ci-dessus pouvait sous-entendre qu’il avait employé des moyens non-réglementaires pour obtenir des votes pour le Magritte du premier film. Outre que l’article ne sous-entend ni n’évoque cela en rien (il se concentre avant tout sur le processus de vote, l’utilisation qui peut en être faite et l’organisation de cette partie des Magritte – et ne remet pas en cause l’organisation générale de l’évènement), nous rappelons – s’il est nécessaire – que, selon nos recherches, ni M. Sbille ni l’équipe de Je te survivrai ou l’équipe de Marbie n’ont utilisé des procédés non-règlementaires pour obtenir leurs votes. L’article ne suggère un tel recours à aucun moment.
Ils ont simplement joué le jeu à fond pour obtenir un maximum de votes, notamment grâce à un gros effort de réseautage. Nous avions interviewé, mardi, par téléphone, Sylvestre Sbille qui nous a confirmé avoir été très actif, dès après Noël (il était chez lui, malade), pour encourager ses contacts à voter pour le film.
Sylvestre Sbille nous a détaillé quelques démarches (certaines déjà évoquées dans l’article) : il a envoyé plusieurs « salves » de mails, encourageant ses amis à former des chaînes (par exemple, « des envois à 30 personnes, leur demandant de relayer à 30 personnes) et demandé quelques conseils à une connaissance active dans la publicité pour la promotion.
De plus, son père, l’économiste Paul Jorion, a notamment parlé du film sur Internet (sans inviter à voter spécifiquement, précise Sylvestre Sbille), son frère aurait également relayé la possibilité de voter auprès de nombreux collègues.
Au niveau de sa localité, en province namuroise, le vote aurait également suscité l’enthousiasme, dans les commerces locaux et « même chez la pharmacienne ou bien encore à la ville de Gembloux ». « On s’est décarcassé pendant trois semaines », nous a-t-il déclaré. M. Sbille a précisé qu’il remettait en question le processus (un vote sans obligation d’avoir vu le film) mais qu’un « Magritte, c’est quelque chose de bien », et qu’un tel prix pouvait évidemment permettre à un réalisateur de progresser vers de nouveaux projets.
Par Olivier Bailly et Quentin Noirfalisse
MAGRITTE DU PREMIER FILM : PANACHE PRODUCTIONS REFUTE FERMEMENT LES ACCUSATIONS DE MANIPULATION
Panache Productions (André Logie) et l’Académie André Delvaux se voient accusés de « manipulation » dans le cadre du Magritte du Premier Film.
Le producteur de Marbie, star de Couillu-les-2-Eglises, Dominique Dubuisson, a entamé une campagne, notamment par voie de presse, tentant de montrer que l’attribution du Magritte du Premier film aurait été « manipulée« . Il s’agit là ni plus ni moins de diffamation.
Nous y voyons les agissements d’une personne qui a du mal à accepter la défaite, et qui a sans doute sous-estimé ses concurrents.
Je te survivrai, s’il n’a pas fait autant d’entrées dans les salles belges que Marbie, a eu la chance d’être intégré dans les réseaux de communications de nombreux partenaires, en Belgique et à l’étranger (Les Productions du Trésor, Mars Distribution, Wild Bunch, la RTBF, BeTV, Belgacom, Keynews, France Télévision Distribution, Orange…).
Pendant les mois de décembre et de janvier, les producteurs, le réalisateur et le distributeur du film ont fait appel à tous leurs contacts, amis, familles, collègues, afin de créer l’engouement le plus large possible autour du film. Le système du vote du public a été instauré par l’Académie André Delvaux : nous avions compris les limites du système – puisqu’il n’est pas nécessaire d’avoir vu le film pour participer au vote – mais nous avons joué le jeu tel qu’il existe. L’appel aux votes a fait l’objet d’une campagne réussie via les réseaux sociaux, en sollicitant également toutes les personnes qui de près ou de loin ont travaillé sur le film, afin de créer une grande chaine de soutien autour de l’attribution du Magritte.
Cette campagne a coïncidé avec la sortie du DVD, diffusé dans les Fnac, Mediamarkt, etc., ce qui a contribué à faire connaître le film au bon moment.
En Belgique, le film était sorti en salles en mai 2014, dans 7 villes. Il a totalisé 1.987 entrées. Dans certaines villes, il est resté 5 semaines à l’affiche. Parallèlement, au 2ème semestre 2014, il a également fait l’objet d’une programmation dans un autre circuit de salles et de centres culturels (Virton, Waremme, Ath, Nivelles, Andenne, Bruxelles,…), où il a chaque fois pu « rencontrer son public » grâce à la présence de certains membres de l’équipe.
Le film a été présenté dans de nombreux festivals et rétrospectives à travers le monde (Festival du Film de Comédie de l’Alpe d’Huez, Ouverture au Festival de Moustier, Seattle International Film Festival, FCF Film Festival (Miami), Festival International du Film de Brunswick (Allemagne), etc.). Il a été distribué en salles notamment en Russie, au Portugal, en plus de la France, de la Belgique et de la Suisse.
Le nombre total de gens ayant vu le film est par conséquent beaucoup plus important que le strict chiffre des entrées en salles en Belgique.
Tout récemment, il a reçu le Ramdam de l’année au Festival Ramdam, Tournai (festival déprogrammé puis reprogrammé suite à des menaces terroristes).
Le film a également reçu deux nominations aux Magritte du Cinéma 2015 dans les catégories Meilleure Actrice (Ben Riga) et Meilleur Second Rôle Masculin (David Murgia).
Nous sommes atterrés – et attristés ! – d’apprendre qu’aujourd’hui on met en cause la légitimité de notre prix.
Nous pouvons comprendre la frustration de Monsieur Dubuisson, mais nous ne pouvons accepter les accusations qui en résultent.
Par ailleurs, si nous nous réjouissons que l’Académie André Delvaux ait mis en place ce prix du Premier Film, nous pensons qu’il est indispensable d’en revoir le mode d’attribution.
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