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Pour Rudi Vervoort, le PS n’a pas « fauté » dans l’affaire du Samusocial

Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort (PS) a affirmé, dans un entretien accordé au Soir et publié samedi, être « conscient que le Samusocial jette un trouble » sur le PS, mais estimé que les socialistes ont pris « les décisions qui s’imposaient » (« les responsables ne font plus partie du PS ») et que la crise politique actuelle ne doit pas s’accompagner d’un changement de majorité à Bruxelles.

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L’annonce-choc de Benoit Lutgen, de la volonté du cdH de ne plus gouverner avec le PS, provient d’un « problème interne au gouvernement wallon lié essentiellement aux questions de cumul », estime Rudi Vervoort, qui souhaite garder la capitale en-dehors d’une pièce jouée par « deux coqs wallons ».

« Tant le gouvernement que le parlement n’ont jamais cessé de fonctionner à Bruxelles », insiste-t-il.

Dans le scandale entourant le Samusocial, « tout est hallucinant: la manière, la gouvernance, avec une responsabilité quasi exclusive de mandataires PS », admet-il. Cependant, si le parti doit s’excuser, selon lui, ce n’est pas « dans le sens où il a fauté », mais « parce que certains de ses membres ont commis des actes inacceptables ». « J’ai longtemps cru que cette législature régionale serait placée sous le sceau des tunnels. Maintenant, je me dis que c’est dommage que ce ne soit pas le cas », ironise Rudi Vervoort.

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