Musée royal de l’armée : « les pièces ne seront pas dispersées »
Il n’y a pas de raison de s’inquiéter au sujet de l’avenir du site du Cinquantenaire hébergeant actuellement le musée royal de l’armée. Celui-ci demeurera le « site-phare » du futur « War Heritage Institute » (WHI), établissement scientifique fédéral, dans la réforme qui se profile.
Il n’est pas question de se défaire ou de disperser des pièces de collections, a affirmé le ministre de la Défense Steven Vandeput (N-VA), dans un courrier adressé mardi au ministre-président bruxellois Rudi Vervoort.
Celui-ci s’est inquiété mardi de mesures que pourrait prendre le ministre N-VA au sujet du Musée Royal de l’Armée et d’Histoire militaire (MRAH). Au-delà du projet de modifier la structure juridique et le fonctionnement général dudit Musée, Rudi Vervoort, craint une dispersion hors de Bruxelles de collections de grande valeur. Ainsi, l’avion de transport militaire américain, le Fairchild C-119 Flying Boxcar, construit après la 2ème guerre mondiale, a déjà été soustrait à l’ensemble d’avions exposés sur le site du Cinquantenaire. Des canons qui encadraient l’entrée principale du Musée depuis près d’un siècle viennent d’être déplacés.
« Il n’est nullement question pour le WHI ou le MRAH de se défaire ou de disperser des pièces de collection. Le site du Cinquantenaire à une vocation centrale et une des missions principales est de présenter le récit complet des conflits armés », lui a répondu Steven Vandeput, par courrier.
Selon le ministre fédéral, l’avion de modèle C 119 a été mis en dépôt à Melsbroek bien avant le développement du projet de WHI, tout en sachant qu’un second appareil de ce type se trouve sur le site du Cinquantenaire qui conservera son nom de Musée Royal de l’Armée et d’Histoire Militaire.
Le cabinet de M. Vandeput a par ailleurs précisé que les canons disposés à l’entrée du Musée avaient été envoyés à Brasschaat pour être restaurés.