Maingain veut l’inéligibilité pour les politiques qui fautent lourdement
Le président de DéFI, Olivier Maingain, souhaite des « sanctions incompressibles », sous forme d’inéligibilité, pour les hommes politiques qui mettent en place des systèmes comme celui en vigueur au sein de Publifin, a-t-il indiqué lundi matin au micro de La Première de la RTBF.
Plaidant pour « une exigence de probité », le président de DéFI souhaite « une sanction d’inéligibilité pour les politiques qui mettent en place des systèmes comme Publifin » ou celui récemment dévoilé à l’intercommunale de santé publique de Charleroi (ISPPC).
Olivier Maingain, qui cumule des mandats de député fédéral, de bourgmestre de Woluwe-Saint-Lambert et de président de DéFI, se dit prêt à choisir entre ses postes de député et de bourgmestre, sans préciser lequel il garderait, si le groupe « Renouveau politique » de la Chambre se mettait d’accord sur le décumul des mandats. Il rappelle que le poste de président de DéFI, qu’il occupe depuis 22 ans, n’est pas rémunéré.
Concernant les travaux de la commission d’enquête parlementaire sur le Kazakhgate, dont les travaux se poursuivent ce lundi, Olivier Maingain note qu’il « y a des faits plus que troublants, des interrogations qui méritent d’être posées » quant au rôle joué par le ministre des Affaires étrangères.