« Le régime fiscal des voitures de société n’est pas dans l’accord de gouvernement »
Le président de la N-VA Bart De Wever n’entend pas ouvrir un débat sur le régime fiscal des voitures de société. « Je n’ai que peu besoin de tous ces débats. Il faut diriger à partir de l’accord de gouvernement et ce dossier n’y figure pas », a-t-il dit mardi, en marge d’un discours prononcé devant la chambre des professionnels de l’immobilier.
L’homme fort de la N-VA a par ailleurs estimé que le climat économique général du moment n’était pas propice à une grande réforme fiscale. M. De Wever a dit ne pas comprendre pourquoi plusieurs partis donnent leur point de vue sur la fiscalité des voitures de société dans les médias. « Nous ne faisons de sorties que s’il y a un accord entre tous les partis de la majorité. Cette réglementation est d’ailleurs née en réponse à la hausse des coûts salariaux. Ouvrir cette porte signifie aussi en ouvrir d’autres », a-t-il commenté. Bart De Wever a par ailleurs jugé qu’une grande réforme fiscale serait plus efficace en période de haute conjoncture économique.
Pour lui, l’art de faire rentrer beaucoup d’argent dans les caisses à l’aide d’une taxation sur les revenus du capital, ce sont des taux faibles. Une taxation sur le capital est à exclure de toute discussion, mais une future taxation supplémentaire sur les revenus du capital peut faire partie d’une négociation, pas à n’importe quel prix cependant, a-t-il précisé. « Nous sommes ouverts à la discussion, mais pour nous, il y a des conditions claires pour ce type de mesure. Cela doit faire partie d’une baisse des charges salariales », a encore dit Bart De Wever.