L’évêque d’Anvers parle d’amour et de sexualité: « le langage de l’Eglise doit changer »
L’évêque d’Anvers Johan Bonny plaide pour que l’Eglise adopte une attitude plus ouverte à l’égard de l’homosexualité, de la fécondation in-vitro et des divorcés remariés dans une lettre adressée au Vatican, dont font écho De Morgen et De Standaard vendredi.
Le langage employé par l’Eglise catholique lorsqu’il s’agit d’amour, de sexualité et de relations est blessant et doit changer, écrit Johan Bonny, 59 ans, dans cette lettre envoyée au Vatican à moins d’un mois du synode très attendu sur la famille, qui se tiendra à Rome du 5 au 19 octobre.
Pour l’évêque d’Anvers, l’Eglise doit « quitter son attitude défensive » envers l’accueil des homosexuels, des divorcés remariés et des jeunes vivant en couple sans être mariés, ou sur la question de la contraception.
Ces situations « demandent plus de respect et un jugement plus nuancé » que celui inscrit dans les textes actuels du magistère, selon Mgr Johan Bonny.
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