L’avenir: « On ne lance pas d’offre sur une entreprise qui n’est pas à vendre »
« On ne lance pas d’offre sur une entreprise qui n’est pas à vendre. Et à ce que je sache, les Editions de l’Avenir ne sont pas à vendre », a affirmé Bernard Marchant, l’administrateur délégué du groupe Rossel, au cours de son audition, jeudi, en commission conjointe du parlement wallon et du parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
La situation de la presse en général et des Editions de l’Avenir en particulier était au menu de cette réunion conjointe, qui faisait suite à une première série d’auditions le 8 novembre dernier au Parlement de Wallonie. « Je suis un industriel du secteur des médias d’information. Si Voo était à vendre à un bon prix, Rossel serait candidat. Si je devais choisir, je préférerais en effet racheter Voo que les Editions de l’Avenir. Mais si l’Avenir était à vendre, on regarderait. Si Voo était à vendre, on regarderait aussi car je pense qu’il y a des choses à faire. Mais à ce que je sache, ces entreprises ne sont pas à vendre et on ne dépose pas d’offre sur des entreprises qui ne sont pas à vendre », a assuré M. Marchant alors qu’Olivier Maroy (MR) l’interrogeait sur la question. Selon L’Echo, le groupe IPM aurait de son côté mis 10 millions d’euros sur la table pour acheter L’Avenir, Moustique et Télé Pocket, le pôle presse de Nethys.