Fermeture de Doel 4: l’enquête s’oriente vers le terrorisme
L’enquête sur le sabotage qui a eu lieu à la centrale nucléaire de Doel 4 s’oriente vers une piste terroriste, a indiqué dimanche le directeur de l’Organisme pour la Coordination de l’Analyse de la Menace (OCAM), André Vandoren, sur le plateau de Controverse (RTL-TVi).
Le sabotage présumé, dans une partie non nucléaire de la centrale, remonte au 5 août. En à peine 37 minutes, 65.000 litres d’huile de graissage se sont échappés. Les turbines, qui tournaient dès lors « à sec », ont subi d’importants dégâts. La centrale a été mise à l’arrêt et les frais de réparation en vue d’un redémarrage avoisinent les 30 millions d’euros.
Une enquête a été ouverte sous la direction du parquet fédéral et se déroule dans la plus grande discrétion. Selon M. Vandoren, l’intervention du parquet fédéral dans ce dossier démontre que les enquêteurs soupçonnent des faits de terrorisme.
« Si le parquet fédéral s’occupe de ce dossier, c’est qu’on va dans cette orientation », a-t-il déclaré.