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Et si la garde égalitaire était synonyme de plus d’égalité ?

La garde alternée sur base égalitaire fête ses 10 ans. C’est en effet en septembre 2006, que la loi sur la garde 50%-50% des enfants entrait en vigueur en Belgique lors de la séparation de leurs parents.

Ce mercredi, jour des enfants, la loi qui promeut en priorité la garde alternée égalitaire souffle ses 10 ans. L’occasion de rappeler que la Belgique a été un des premiers pays à la voter. En effet, bien des pays privilégient une garde alternée afin que l’enfant ne réside pas quasi exclusivement chez un seul parent, mais pas sur base égalitaire, avec des répartitions de type 40%/60% ou 35%/65%.

Après 10 ans, l’heure est au bilan et aux constatations. Ce type de garde, mise en avant à l’époque pour « le bien des enfants », engendre… plus d’égalité homme-femme.

En effet, la garde alternée égalitaire rétablit un certain équilibre entre les parents. Le temps que l’enfant passe avec chacun de ses deux parents est partagé de manière équitable. Mettant ainsi fin au règne des « pères Walibi » ; ces papas qui n’avaient leur progéniture qu’un weekend sur deux et donc tout le loisir (tant en terme de temps qu’en termes financiers) de faire uniquement des activités ludiques et sympathiques (voire coûteuses) avec leurs enfants, laissant (volontairement ou non) les tâches plus ingrates (éducation, suivi scolaire,…) à leur ex-moitié.

Deuxièmement, elle est plus égalitaire, car le système laisse (enfin !) une place aux papas qui veulent s’investir dans l’éducation et dans la vie en général de leur enfant. Quant aux hésitants, cette loi leur force quelque peu la main, mais dans de nombreux cas pour le bien des deux parties.

Plus d’égalité, car la mère n’est plus la seule à devoir quitter plus tôt son travail afin d’aller rechercher ses chères petites têtes blondes, souligne aussi Béatrice Delvaux dans son édito pour Le Soir. Plus d’égalité au travail, plus d’égalité aussi pour avoir du temps pour soi.

Bien évidemment, ce type de garde n’est une « réussite » que si un minimum d’organisation, de communication et d’entente existe entre les parents se séparant. Ce type de garde aura toujours ses « persuadés » et ses détracteurs.

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