Comment améliorer votre pension ?
La pension légale, chacun en est conscient, ne sera folichonne pour personne. Restent les différentes formules de pension complémentaire. Mais quelle est celle qui vous conviendra le mieux, selon que vous soyez marié(e) ou célibataire, riche ou dans le besoin, salarié ou indépendant ? Suivez le guide.
1. Célibataire ou marié ?
Pour de nombreux Belges, la retraite reste cette grande inconnue. Le sujet préoccupe autant les actifs que les retraités eux-mêmes. L’allongement de la durée de la vie a non seulement une influence sur les comportements d’épargne, mais aussi sur… les mariages. Lors d’une enquête menée par Intrum Justitia, auprès de 22 400 personnes, un cinquième des Belges interrogés affirmait rester auprès de son partenaire pour des raisons d’ordre purement économique. Pour 39 % des sondés, le célibat, le divorce et la séparation engendrent inévitablement des difficultés économiques. Une affirmation qui se vérifie essentiellement auprès des plus de 50 ans (53 %). C’est qu’à l’âge de la pension, ce moment charnière où les revenus dégringolent, mieux vaut supporter les frais à deux que non accompagné.
Que l’on soit célibataire, cohabitant légal ou marié, cela a-t-il une influence sur la manière de préparer sa pension ? » La pension ne sera que le reflet de la vie active, souligne Sébastien Watelet, avocat spécialisé en droit fiscal. Mais en matière d’épargne et de planification, les outils restent les mêmes pour tous. D’ailleurs, peu importe que l’on soit marié ou pas, les outils mis à disposition pour booster sa retraite – comme les assurances vie, les assurances groupe, etc. – n’apportent que des avantages individuels. »
Quelques nuances, toutefois, peuvent-elles n’apparaître qu’au moment de la pension ? » Non, dès lors qu’il n’y a aucune différence entre personnes mariées et cohabitants légaux en matière de calcul de la pension légale par partenaire, explique Sébastien Watelet. La pension à laquelle on a droit est en effet établie par conjoint, que l’on soit marié, cohabitant ou isolé. Si les deux partenaires ont fait carrière, ils ont tous les deux droit à leur pension personnelle. »
Ainsi, le fait de cohabiter, c’est-à-dire vivre ensemble sans être marié, n’a aucun impact sur la pension. C’est vrai pour les cohabitants de fait comme pour les cohabitants légaux, ces couples non mariés qui font une déclaration de cohabitation légale auprès de leur administration communale. A l’âge de la pension, les cohabitants ont chacun droit à une pension d’isolé sur la base de leur propre carrière.
Pension de ménage
» Si les deux partenaires ont pu se constituer une pension suffisante au cours de leur carrière, le mode de cohabitation au moment de la pension n’a donc guère d’importance, confirme Bruno Lambotte, directeur adjoint de Viaxis. Mais si un des deux partenaires n’a pas eu de carrière active, n’a pas de revenus ou a mis sa carrière « en suspens », une différence apparaît entre personnes mariées et cohabitants. » Du point de vue de la pension, le mariage crée en effet une sécurité supplémentaire entre les partenaires. Ainsi, seuls les couples mariés peuvent avoir droit à une » pension de ménage « .
Les couples mariés dont un seul des membres a travaillé bénéficient en effet d’un avantage par rapport aux couples de cohabitants dans la même situation. Moyennant le respect de certaines conditions, la pension personnelle d’un des conjoints est alors majorée à un taux » ménage « . Soit un bonus de facteur 1,25 (75 %), contre 60 % s’il est isolé. Attention, toutefois : ce taux de ménage ne peut être appliqué que si le conjoint marié ne travaille pas, ne touche pas de pension de retraite ni de revenu de remplacement ou perçoit des revenus extrêmement limités. Dans le cas contraire, c’est le taux » isolé » qui sera appliqué pour les deux conjoints, ce qui sera le plus souvent le cas. » Dans le cas d’un couple marié, l’administration choisit toujours la solution la plus avantageuse : soit deux pensions d’isolé, soit une seule pension de ménage « , expose Sébastien Watelet.
A noter cependant que dans le régime de pension des fonctionnaires, il n’y a pas de pension de ménage. Un fonctionnaire nommé reçoit donc toujours une pension d’isolé, même si son conjoint n’a pas de revenus de son côté. De même, les couples de cohabitants de fait et de cohabitants légaux dont seul un membre a travaillé ne peuvent bénéficier d’une pension de ménage.
Autres avantages aux couples mariés : le conjoint d’un pensionné qui perçoit une pension de ménage peut exercer une activité professionnelle à condition de ne pas dépasser les plafonds autorisés. En outre, si le conjoint venait à décéder, le mariage ouvre la porte à une » allocation de transition » ou une » pension de survie « . Toutes deux sont calculées sur la base de l’activité professionnelle du conjoint décédé et accordées en fonction de l’âge du conjoint survivant.
Seule condition pour en bénéficier : avoir été marié au moins pendant un an. Et ce, même si vous n’avez pas encore atteint l’âge de la retraite. En 2016, une allocation de transition est accordée à la veuve ou au veuf qui n’a pas encore 45 ans et 6 mois. Elle est payée soit pendant 12 mois, soit pendant 24 mois s’il y a un enfant à charge. Même s’il gagne confortablement sa vie, le conjoint survivant perçoit cette allocation temporaire en plus de sa propre rémunération. Une fois qu’il a lui-même atteint l’âge de la retraite, le conjoint survivant continuera toute sa vie à toucher une pension de survie.
2. Salarié ou indépendant ?
Salariés et indépendants ne sont pas égaux face à leur pension. L’épargne retraite personnelle est d’autant plus importante pour les seconds, puisque leur pension légale sera bien moindre que celle d’un salarié : elle s’élève en moyenne à 850 euros, contre 1 200 euros pour celle d’un employé. Pour augmenter leur pension légale (le premier pilier), salariés et indépendants disposent de certains outils communs, mais aussi de solutions sur mesure.
Deuxième pilier La pension extralégale liée à l’activité professionnelle
Pour le salarié, une assurance groupe peut être contractée et financée par l’employeur afin de lui permettre de bénéficier d’une pension complémentaire lors de sa retraite. C’est un avantage extra-légal intéressant pour les deux parties car il offre des avantages fiscaux à l’employeur qui cotise, tandis que le salarié voit sa retraite augmentée. » Le gain dépend évidemment de la durée passée au sein de l’entreprise, mais ces assurances sont souvent bien ficelées « , note Camille Bombelé, courtier chez Conseil Finance. » Dans certaines banques, par exemple, il n’est pas rare que les employés sortent avec un capital de 100 000 à 300 000 euros. » Comme le précise l’expert, les entreprises sont rarement fermées à ce type d’avantage extralégal, » c’est pourquoi il ne faut pas hésiter à le négocier lors de son entrée dans la société « .
Bien qu’on en parle moins, les assurances groupe existent aussi pour les indépendants sous la forme de l’EIP, l’engagement individuel de pension. Celui-ci est uniquement réservé aux indépendants constitués en sociétés, qui peuvent contracter un EIP pour eux seuls. La société prend alors en charge le paiement des primes, qu’elle peut ensuite déduire dans ses frais professionnels à condition de respecter la règle selon laquelle la pension complète ne peut dépasser 80 % du dernier salaire annuel brut normal.
Les droits sur le contrat restent valables même en cas de faillite et il est possible de contracter un EIP distinct pour chaque gérant de la société. Cela permet notamment de personnaliser l’engagement et d’y ajouter des garanties complémentaires telles que la rente en cas d’incapacité de travail, la couverture décès, l’assurance accidents… Comme le relève Vincent Bixhain, courtier en assurance, » l’EIP permet aussi de disposer, avant le terme du contrat, d’une avance à titre immobilier pour acheter un bien en Europe « .
Les indépendants qui ne sont pas constitués en société peuvent se tourner vers la pension libre complémentaire pour indépendants (PLCI), » qui permet de verser des primes jusqu’à 3 060 euros par an « , signale Vincent Bixhain. La PLCI permet donc d’épargner plus qu’une épargne pension (limitée à 940 euros annuels) et présente aussi l’avantage d’être totalement déductible en tant que charge professionnelle. La réduction d’impôt dont elle fait l’objet peut atteindre les 50 %, contre 30 % pour l’épargne pension et l’épargne à long terme. De plus, les primes de la PLCI pouvant être déduites des revenus professionnels, elles permettent de diminuer le montant des cotisations sociales. On estime ainsi qu’en général, les avantages fiscaux de la PLCI permettent de récupérer jusqu’à 50 % des sommes versées les premières années, puis jusqu’à 70 % à partir de la troisième année.
La PLCI peut aussi être » sociale « , c’est-à-dire inclure une couverture décès ou des garanties supplémentaires. Dans ce cas, les sommes épargnées peuvent atteindre jusqu’à 3 520 euros par an et 9,40 % maximum du revenu de référence – contre 8,17 % pour une PLCI sans régime de solidarité.
Troisième pilier L’épargne pension classique
Salariés et indépendants peuvent opter pour une épargne pension classique, que ce soit à travers une assurance ou un fonds. Ils pourront alors bénéficier d’un avantage fiscal de 30 % et verser des primes jusqu’à 940 euros par an. L’indépendant a cependant plus intérêt à opter pour une PLCI ou un EIP, en raison des avantages fiscaux supérieurs que ceux-ci offrent.
Quatrième pilier L’épargne libre
Contrairement à l’épargne pension spécifique, l’épargne classique n’offre pas d’avantage fiscal sur les primes payées, tant pour les salariés que les indépendants. Néanmoins, elle possède l’atout de ne pas être limitée au niveau des montants annuels investis, et peut offrir des rendements intéressants. Elle s’adresse tant aux salariés qu’aux indépendants et est idéale pour constituer un capital pension complémentaire à ceux qu’offrent les deuxième et troisième piliers. L’épargne libre peut se traduire sous de très multiples formes comme un compte épargne, des investissements immobiliers, des portefeuilles de titres, etc.
3. Riche ou pauvre ?
Les revenus engrangés durant sa carrière professionnelle jouent évidemment un rôle crucial dans le calcul de la pension. » Plus les revenus sont élevés, plus la pension sera élevée « , rappelle à juste titre Bruno Lambotte, directeur adjoint de Viaxis. Il y a cependant des limites à cette règle d’or : à un certain niveau de rémunération, la pension cesse d’être plus élevée. Et ce, peu importe que l’on soit top manager, CEO, haut fonctionnaire ou simple matelot.
Ainsi, pour les revenus salariés de 2015, le plafond annuel était fixé à 53 528,57 euros. La même année, ce plafond était de 55 576,64 euros pour les indépendants. Pour les fonctionnaires, le calcul s’avère un peu plus compliqué… Mais si la pension maximum d’un salarié avec une carrière complète et dont le salaire a toujours atteint le maximum pris en compte est de 2 870 euros (lorsqu’il perçoit une pension de ménage) ou 2 294 euros (pour une pension d’isolé), dans les faits, 32 % des hommes et 58 % des femmes ont une pension inférieure à 1 000 euros.
Reste une autre règle, infaillible : plus la carrière est longue, plus la pension sera élevée, et inversement. » Il est dès lors évident que les personnes ayant une carrière plus morcelée, entrecoupée de longues périodes d’inactivité, auront une pension moins importante « , observe Bruno Lambotte. C’est le cas de la plupart des femmes – et en particulier des mères de famille isolées. Affectées par des carrières plus courtes et des salaires moins élevés que ceux des hommes (il subsiste un écart salarial de 32 %), elles bénéficient en moyenne d’une pension moins élevée. Au final, celui qui a travaillé moins longtemps ne reçoit donc qu’une fraction de sa pension légale. C’est ce qu’on appelle la » fraction de carrière « .
Cela dit, que l’on soit riche ou pauvre, » les produits accessibles sur le marché sont tous les mêmes, note Sébastien Watelet, avocat spécialisé en droit fiscal. Seulement, celui qui a plus de capacité financière dès le départ pourra forcément cotiser davantage. Mais même si l’on a des revenus limités, on peut prendre quelques démarches pour s’assurer une retraite équilibrée. » L’essentiel est de comprendre qu’on peut se bâtir une retraite à la carte au coeur du système par répartition et non pas seulement en épargnant. D’un régime à l’autre, et au sein de chaque régime, il y a des niches à exploiter.
Diminuer ses charges
Pour commencer, rien de mieux que de vérifier ses droits. Car quand on regarde le fonctionnement du système de retraite par répartition, on constate qu’à l’intérieur de son architecture collective les possibilités individuelles sont multiples. Pour monter sur le socle commun, il y a plusieurs escaliers, des marches plus ou moins hautes, des chausse-trapes, des passerelles. » Le simple fait de pouvoir se tenir au courant de ses droits change la donne « , fait-on remarquer à l’Atelier des droits sociaux de Bruxelles. Car dans deux tiers des cas, le relevé de carrière envoyé aux salariés par les caisses de retraite est faux.
» En regardant bien, on s’aperçoit, par exemple, que sa période de service militaire n’est pas comptée, ou que son activité d’indépendant n’est pas reconnue, poursuit la conseillère. Il arrive aussi que les périodes de travail à l’étranger soient défaillantes ou que les reports de salaires n’aient pas été faits si l’on a eu des employeurs multiples, ce qui arrive de plus en plus souvent. » Autant de détails à surveiller de près, avant de partir à la retraite. Parce qu’une fois liquidée et perçue, la pension n’est plus révisable.
Riche ou pauvre, à chaque âge il y a des décisions à prendre qui influent sur la pension. Dès lors, quels leviers actionner au bon moment pour améliorer son propre sort ? Si vous travaillez à temps partiel, par exemple, vous pouvez négocier avec votre employeur de cotiser sur la base d’un temps plein. Le surcoût de charges que vous paierez aujourd’hui sera largement rentabilisé au moment de la retraite. Seulement, » sans épargne, il n’y a pas de planification « , insiste Bruno Lambotte. Alors, même s’il est difficile de mettre de côté à 18 ans, plus tôt vous commencez l’épargne pension (le fameux 3e pilier), mieux c’est.
Car il n’y a pas que l’avantage fiscal (30 % des sommes versées) qui est intéressant, il y aussi l’effet de capitalisation : le revenu produit par votre placement rapporte à son tour des revenus. Ainsi, en versant le maximum (actuel) de 940 euros par an dans un fonds dynamique, un jeune de 18 ans peut se constituer un capital de 220 848 euros à 65 ans. Soit cinq fois la somme qu’il aura payée sur 47 ans. En période de vaches maigres, il est tout à fait possible d’arrêter de faire des versements dans l’épargne pension. La bonne nouvelle, c’est que ce que vous avez déjà épargné précédemment continue à fructifier.
Enfin, améliorer son niveau de vie à la retraite passe aussi par la diminution de ses frais et charges fixes. Comme le loyer… Le must, indiquent les experts, reste de devenir propriétaire de son logement. » Non seulement vous économisez des loyers revalorisés chaque année par l’inflation, mais l’achat immobilier permet de dégager un petit capital si vous décidez de vendre « , explique Bruno Lambotte. Ce capital pourra être converti en rente ou utilisé pour l’achat d’un bien locatif qui produira des revenus réguliers.
4. Jeune ou vieux ?
La législation permet à chacun d’économiser personnellement pour sa pension dès l’âge de 18 ans. Dans les faits, peu de travailleurs commencent à épargner l’année même de leur majorité, mais il est toutefois conseillé de débuter le plus tôt possible. Si l’on prend l’exemple d’une économie annuelle de 940 euros (le maximum légal) avec un taux à 1,10 %, une épargne pension classique peut passer du simple au double selon l’âge auquel on l’a débutée. Taxation finale déduite à 60 ans, le capital s’élèvera à environ 20 000 euros pour une épargne débutée à 45 ans, contre plus de 50 000 euros pour un contrat commencé à l’âge de 25 ans. Tout le monde n’a toutefois pas l’opportunité de débuter son épargne pension à un âge optimal, c’est pourquoi voici quelques moyens pour améliorer sa retraite selon le moment de sa vie…
L’immobilier
D’après Camille Bombelé, courtier chez Conseil Finance, l’immobilier reste un investissement intéressant lorsqu’arrive la retraite. » Je recommande aux plus jeunes d’acheter leur maison afin de ne plus avoir de loyer à payer lorsqu’ils seront pensionnés et que leurs revenus baisseront. Lorsqu’on est plus âgé et que l’on a terminé de rembourser son habitation, il peut également être intéressant d’investir dans un second bien, enchaîne l’expert. L’idée est alors de mettre ce bien en location pour, dans un premier temps, rembourser le prêt contracté, puis disposer d’un revenu supplémentaire. Néanmoins, il faut savoir que les banques réclament un apport plus important lorsqu’il s’agit d’emprunter pour l’achat d’un deuxième bien immobilier. En général, il faut au moins pouvoir financer soi-même les frais de notaire. »
L’épargne pension
Peu importe l’âge, l’épargne pension reste un classique pour améliorer personnellement sa retraite. » Si l’on débute tôt, une petite épargne de 30 à 50 euros par mois pendant quarante ans peut déjà garantir un beau pactole, souligne Camille Bombelé. Par contre, si l’on commence à épargner plus tard, il faudra dégager de plus gros moyens ou accepter de prendre de plus gros risques. » L’épargne pension se décline généralement en deux options : une assurance épargne pension avec capital et rendement annuel minimum garantis (en général 0,75 % plus une participation bénéficiaire) et un compte épargne pension sans capital ni rendement garanti, puisqu’il repose sur des titres et obligations.
Le second est moins sûr mais peut parfois garantir un rendement supérieur, c’est pourquoi il peut être tentant d’y recourir lorsqu’on est plus âgé et que l’on souhaite accumuler plus vite un capital important. Néanmoins, comme le souligne Camille Bombelé, » à moins d’avoir une autre épargne plus sûre à côté, on recommande généralement à monsieur Tout-le-Monde de prendre le moins de risque possible et donc de plutôt se tourner vers une assurance avec rendements et capitaux garantis « . Vincent Bixhain, courtier en assurance, partage le même avis : » Les banquiers ont par exemple tendance à pousser leurs clients vers des produits de la branche 23, c’est-à-dire sans capitaux garantis. Les produits de cette branche peuvent être intéressants pour booster son épargne, mais je conseille toutefois de ne pas miser exclusivement sur eux et veiller à bien équilibrer son portefeuille avec des éléments de la branche 21, qui offrent un capital garanti. » Cette répartition doit être discutée avec le banquier ou le courtier pour s’adapter au mieux aux besoins de chacun. Enfin, il faut tenir compte du fait que seulement un petit nombre de produits permet de modifier la répartition entre branches 23 et 21 en cours de contrat.
L’assurance vie
L’assurance vie ordinaire – et non spécifique à la pension – est directement liée aux revenus professionnels et permet une épargne limitée avec un maximum de 2 260 euros déductibles chaque année. Lorsqu’on est jeune et que l’on souscrit une telle assurance, Vincent Bixhain propose » d’opter pour un capital décès moins important que le capital vie, afin de favoriser l’épargne. Et si l’on est plus âgé, je préconise de choisir un versement unique du capital plutôt que de le recevoir sous forme de rente, à moins d’être indépendant depuis peu et de ne pas disposer d’une autre couverture de revenus garantis en cas de problème. »
Pour les jeunes qui disposent d’un budget d’épargne limité et ne comptent pas mettre de côté les 2 260 euros annuels que l’assurance vie permet, le courtier conseille aussi de se tourner plutôt vers une épargne pension. Cette formule évite en effet d’être exposé à la taxation de 2 % appliquée aux primes de l’assurance vie classique. Enfin, l’assurance vie n’est généralement pas intéressante pour les personnes ayant un crédit hypothécaire en cours, car son avantage fiscal est alors souvent limité.
Par Dorian Peck et Marie-Eve Rebts.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici