Bellot appelle au maintien de l’offre ferroviaire entre Namur et Bruxelles
Le ministre de la Mobilité appelle les syndicats du rail à « maintenir toute l’offre de trains entre Namur et Bruxelles », mardi, malgré la journée d’actions annoncée par la CGSP.
« La fermeture du viaduc Herrmann-Debroux va créer, on le sait, de gros embarras de circulation pour les dizaines de milliers de navetteurs empruntant l’E411 », souligne-t-il dimanche dans un communiqué.
« Il serait dommageable que la grève annoncée par la seule CGSP ait lieu alors que de nombreux efforts sont faits pour trouver des alternatives de mobilité à la suite de la fermeture du viaduc Herrmann-Debroux », estime le ministre. « Le Fédéral et les Régions, en prenant leurs responsabilités, ont pu dégager des mesures concrètes. Je fais donc appel aux syndicats de s’inscrire dans cette logique. »
« C’est le pyromane qui appelle le pompier »
La CGSP a renvoyé dimanche le ministre de la Mobilité François Bellot à sa propre responsabilité.
« C’est un peu fort. C’est le pyromane qui appelle le pompier », a jugé Patrick Lebrun, secrétaire fédéral, sur RTL-TVI. « Ce qui a provoqué cette situation n’est pas de notre faute », a-t-il dit alors qu’en l’absence de conclusions au sein de la concertation sociale, la majorité s’apprête à voter un projet organisant un service minimum à la SNCB en cas de grève.
« Nous avions prévenu depuis des mois ce qui arriverait si ce projet devait aboutir en l’absence de dialogue social », a rappelé Patrick Lebrun. Ce projet est voté alors que « la SNCB se trouve dans un état de non fonctionnement, avec des coupes structurelles budgétaires, 7.000 personnes en moins sur 5 ans, c’est trois Caterpillar », a-t-il ajouté.
Selon le représentant de la CGSP, le projet du gouvernement vise à « augmenter le service avec moins de moyens ». Dès lors, « l’appel à la grève est clair et il ne sera pas modifié ».